LES EXPOSITIONS

Au fil des lieux et du temps

PARIS – NOVEMBRE 2011 – Galerie Sylvia Rhud

EDINBURGH – Institut français – 1/30 SEPTEMBRE 2010

PÉKIN – Institut français – 2/30 JUIN 2010

MONTPEZAT – 1/30 JUIN 2010 – Médiathèque

INNSBRUCK – Institut français – 5/30 AVRIL 2010

KIEL – Institut français – FÉVRIER 2010

BRÊME – Institut français – SEPTEMBRE 2009

AUBENAS – 27 FÉVRIER au 22 MARS 2009 – Château d’Aubenas

Sur l’EXPOSITION à Aubenas :

Recopié du Livre d’or manuscrit, déposé aux Archives Départementales de l’Ardèche


  • Une belle collection de visions extraordinaires à partir de photographies ordinaires.
  • Surprenant mais intéressant.
  • Très, très étonnant, original et intéressant.
  • De photos parfois banales se dégage un univers très personnel.
  • Quelle merveilleuse harmonie entre ce travail sur les photos et ces textes admirables. Absolument hors du commun
  • Un imaginaire très riche, somptueux, qui nous révèle le nôtre et l’aide à émerger en gerbes de joie créatrice.
  • Il fallait en avoir l’idée – et la technique. Bravo !
  • L’artiste est encore vivant, au delà du réel dans un monde onirique et cosmique.
  • Cette exposition qui n’est pas simple récompense celle et ceux qui ont su lui offrir de leur temps.
  • Voyage féerique au milieu d’une forêt fantastique, peuplée d’êtres qui nous ressemblent.
  • Jean Rigaud n’est pas un artiste qui invente ou crée des formes ; c’est un Grand Prêtre, un grand initiateur qui nous invite à voir un deuxième, un troisième degré, ce qui se cache sous le pan du voile.
  • C’est bien de l’imprévu que naissent la surprise et le ravissement d’une rencontre inopinée et insolite. Belle œuvre.
  • Très belle exposition. C’est éblouissant et étrange.
  • Je reste pantois devant toutes ces magnifiques photos, tellement elles expriment le réalisme de notre terre.
  • Très original et en avance sur son temps.
  • Cette exposition est moins l’expression d’un imaginaire particulièrement opulent que le résultat d’une traque. Cette traque cherche à faire remonter de profondeurs où elle se cache, à faire transparaître derrière les couleurs où elle se voile, à faire émerger des détails où elle se noie, une réalité latente. Jean-Louis d’ABRIGEON,  21 Mars 2009.
  • Merci Jean Rigaud de nous emmener un moment loin de la vie de tous les jours, et partir avec vous sur les sentiers de la création. Sensible aux réalités cachées, votre travail nous entraîne vers ce monde dont parlait Roland Barthes dans ses Essais critiques.

Souvenir de l’Exposition à  Aubenas dix ans après

Ce que j’ai éprouvé en visitant l’exposition de Jean Rigaud, c’est un sentiment de fraternité, de fraternité d’âme, comme si, au-delà des images, je percevais la présence de l’être qui les avait produites. J’écris l’être plutôt que l’homme car, même si j’ignorais encore tout de sa personne, je reconnaissais dans son travail mon propre cheminement. Nous consultions à l’évidence les mêmes étoiles. Et ce regard frère porté sur les choses de notre monde pourrait se résumer par cette formule: pas de formes permanentes mais une permanence de formes.

A mon sens, l’illusion qui consiste, par exemple, à ne voir dans une pierre qu’un solide inanimé procède de notre besoin d’identification et de repères stables. Autrement dit, c’est notre regard qui, en quelque sorte, pétrifie la pierre. Or, les images de Jean Rigaud nous rappellent que la matière est énergie, mouvement, mutation et que justement l’illusion se dissipe lorsqu’on parvient à distinguer ses constantes métamorphoses, y compris et surtout en nous-même. On ne s’identifie plus alors à une forme particulière. Notre regard et son objet se confondent. Et on se vit enfin comme un simple flux d’énergie, comme un courant parmi d’autres dans l’océan des transformations. 

David MOLINA, 30 mai 2019.